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De  L'ENCLOS DU TEMPLE à L'HOTEL MEDIEVAL

L’immeuble situé au 39, 41, 43, 45, de l’actuelle rue Gambetta faisait partie de l'enclos du Temple qui occupait tout le coeur du Figeac actuel. André Sors, dans son ouvrage « Figeac en Quercy, Imprimerie Sandré, Figeac, 1988 », écrit : « Revenons vers la place de la halle à l’entrée de la rue Gambetta, l’ancienne rue du Griffoul qui va de la halle au pont Gambetta.

Avant de nous engager dans l’artère principale de Figeac, retournons-nous un instant pour admirer une fois encore, dans l’encadrement de la rue naissante les Souleilhos de la place Carnot. Nous pénétrons maintenant dans le royaume de l’ogive. Nous la trouvons à chaque pas; primitive et originelle ou parfaitement restaurée depuis la place Champollion jusqu’au pont Gambetta ».

C’est ainsi que tous les bâtiments du XIIIe siècle qui bordent cette rue appartenaient vraisemblablement à l’Ordre du Temple. De nos jours,il est possible de visiter la Toré del Grifol, qui constituait à l’origine, le cœur de l’ancienne Commanderie des Templiers, morcelée probablement après 1358, avec le départ des chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem (les Hospitaliers)... Cette tour reconstituée dans son état d’origine, possède tous les éléments de confort dont pouvaient disposer ses occupants au XIIIe siècle.

DES BÂTIMENTS FORMANT ENCLOS

LE BÂTIMENT DES SERVANTS

La Commanderie des Templiers à Figeac comprenait également le bâtiment des servants situé à l’ouest de la tour, édifié au-dessus des écuries juste en face de l’échoppe du maréchal ferrant. On y accède par l’entrée équestre, au numéro 48 de l’actuelle rue Gambetta. Ce bâtiment est en parfait état de conservation. Une galerie fût rajoutée au XVIIe siècle reliant ainsi la grande tour du Griffon aux bâtiments annexes des servants.
 C'est à cheval, que les chevaliers pénétraient dans cette cour pour parquer leurs cheveaux dans les écuries situées au rez-de-chaussée. Les servants étaient logés dans les étages supérieurs.

UN PREMIER BÂTIMENT ANNEXE

Attenant à la tour, coté sud, un bâtiment construit au XIVe siècle crée un lien entre la tour du Griffon et un bâtiment annexe leur appartenait également, comme en témoignent les modillons sculptés sur les baies géminées du XIIIe siècle, reconstituées au tout début du XXe siècle. Ces modillons représentent des chevaliers du Temple. Ce bâtiment aurait joué le rôle de banque. Curieuse coïncidence...


UN DEUXIEME BÂTIMENT ANNEXE


Juste en face de ce bâtiment, l’ancienne Mairie de Figeac qui selon André Sors « était une imposante construction ancienne ornée, sur la façade, d’une grande galerie ». Elle avait été classée Monument Historique et confiée à la garde des Beaux-Arts qui ne surent pas la conserver ».


LA CHAPELLE DES PENITENTS BLEUS

 L’ancienne chapelle civile, ouverte aux pèlerins devait se situer dans le bâtiment appelé anciennement « La chapelle des pénitents bleus », construite dans une impasse. Au sujet de cette impasse et d’un autre bâtiment, André Sors ajoute : « Entre les n° 36 et 38 au fond d’une impasse se dresse haute et majestueuse l’ouverture d’une fenêtre du XIIIe siècle qui devait éclairer quelque somptueuse salle ». Pour reprendre une expression de Viala : « Tous ces trèfles et ces rosaces qui s’enchevêtrent », doivent nous conduire sur les pas des Templiers.


C’est ainsi que nous parvenons au bâtiment à l’imposante façade, sur la place Champollion, qui dût jouer le rôle de l’hôpital templier, c’est à dire l’hôtel réservé aux pèlerins qui se rendait sur les lieux de pèlerinage, comme par exemple à St Jacques de Compostelle. La construction de cet édifice est plus tardive que celle de la Tour du Griffon, elle remonte vraisemblablement au tout début du XIV e siècle.


LES JARDINS DE LA COMMANDERIE

À l’ouest de la tour du Griffon, subsistent encore ce que furent les anciens jardins de la commanderie travestis en terrasses au cours de ces dix dernières années.

 Au XIIIe siècle, tous ces bâtiments originels étaient entourés de jardins. De nos jours, ces jardins n’existent plus.

 Sur ces emplacements, se sont édifiés le « le Figeac médiéval des XIVe et XVe siècles », puis le «Figeac renaissance du XVIe siècle ».

C’est ainsi que tout le cœur du Figeac actuel est un véritable livre ouvert sur les architectures du XIIIe au XVIe siècle.

LA TORE DEL GRIFOL
 ou L'HÔTEL MEDIEVAL


Dès 1307, date de l'arrestation des Templiers en France, à Figeac, l'enclos du Temple est morcelé. Comme partout dansle royaume, dans un premier temps, les biens des Templiers, passent aux mains des Hospitaliers. Mais c’est vraisemblablement vers la fin du XIVe siècle, que l’Hôtel Médiéval trouve toutes ses lettres de noblesse.

 Les Hospitaliers ne conserveront pas ce lourd héritage du Temple que eux seuls savaient gérer. C'est ainsi que la totalité du patrimoine templier se dissoudra dans la société civile, juste retour des choses...

 La Tore del Grifol est mentionné pour la première fois au XVIe siècle. Nous ne connaissons pas pour l’heure, le nom du propriétaire de l’époque qui a aménagé cet ensemble architectural et transformé la tour du Temple de Figeac en Hôtel Médiéval. Gageons cependant que les fresques en blasons, peintes sur un pan de mur de l’ancienne salle capitulaire, actuellement protégées et non encore dévoilées aux yeux du public seront à même, un jour, de nous
 


ACCUEIL (premier niveau de la tour du Griffon)

L’Hôtel Médiéval, est constitué de deux corps de bâtiments qui ont fait l’objet d’un classement intégral le 19 novembre 1990, par les autorités compétentes, du fait de leur très grande richesse architecturale.


Le premier corps de bâtiment, le plus ancien, est constitué de deux tours couvertes d’environ vingt mètres de haut, construites au XIIIe siècle en grés du pays et réaménagées dés la fin du XIVe siècle.

Ces deux tours ont été jumelées à l’origine de la construction.

 Vues de la rue, ces deux tours ne font plus qu’un seul bâtiment qui porte au Moyen-Âge, le nom de Toré del Griffol (tour du Griffon).

 Deux sculptures représentant des Griffons trônaient alors sur l’immense façade qui surplombe l’actuelle rue Gambetta, d'où le nom qui fût attribué à la Tor du Griffon. Au Moyen-Âge, cette rue fut tout naturellement baptisée Carriera del Grifol (rue du Griffon). L'une des deux sculptures fût retrouvée intacte. Elle est actuellement conservée dans un placard médiéval baptisé pour la circonstance "niche du Griffon". L'autre Griffon est toujours à une extrémité du bandeau du deuxième niveau, mais il a perdu sa tête...

 

La vis du XIVe siècle

Le deuxième corps de bâtiment est fait de brique et de bois édifiant ainsi une structure en colombage. Ce dernier regroupe de nombreuses salles de petite et moyenne importance ainsi qu’une vis du XIVe siècle encore équipée de ses volets en bois qui datent de la même époque.Cette construction fut à nouveau morcelée au XVIIIe siècle, comme en ont témoigné les vestiges architecturaux accollés à la tour du Griffon et qui ont dû être démolis.

Une vis (escalier) du XIVe siècle dessert l'ensemble des niveaux.

 Ce sont plus de 91 marches qu'il faudra gravir pour passer de la cour pédestre au dernier niveau de la Tour du Griffon, les tours de garde.

 La duchesse Anne d'Auvergne ne semble pas du tout affectée par le nombre de marches qui séparent ses appartements (l'ancien appartement du Commandeur) et la cuisine médiévale située un niveau plus bas...

 Deux mâts de 7 mètres chacun sont superposés et constituent l'axe de la vis.

 Les marches et les contre marches qui constituent la première partie de la vis et donnent accès au niveau des cérémonies sont taillées dans une même pièce de bois. Ces marches sont en chêne. Celà laisse à penser au diamètre phénoménal des arbres qui ont dû être utilisés pour cet ouvrage!

 Ces mêmes marches sortent en encorbellement sur la façade en colombage et servent ainsi d'ossature à la façade brique et bois...

Au niveau de la tour des gardes, certains vestiges archéologiques témoignent qu'il existait un autre accés aux grandes salles des étages....l
 

Dès 1358, la destination des salles va se modifier. La nourriture spirituelle laisse désormais la place à une nourriture plus substantielle : La vie au quotidien.

 Tous les aménagements de confort de l’Hôtel médiéval qui le classent en tant qu’édifice civil datent de cette même période. Par la suite, les aménagements vont se poursuivre… La salle des gardes devient bibliothèque; La chapelle, salle à manger ; La salle capitulaire, cuisine ; La terrasse des cérémonies, terrasse d’agrément… Malgré ces changements de destination, ces salles ont conservé toute leur authenticité et leur rôle premier.


LA SALLE DES GARDES

Quand on quitte la cour pédestre, au delà des cuisines et des réfectoires situés en rez de chaussée des bâtiments, la salle des gardes est la première salle que l'on découvre lorsde la visite de la Commanderie. C'est une salle de taille modeste mais qui avait une utilité capitale, puisque c'était comme son nom l'indique le lieu où les armes étaient déposées. Les chevaliers ne pouvaient pas en effet pénétrer armés dans les étages, sauf bien sûr les gardes de service.

 Mais ces temps sont révolus. Les armes exposées dans la salle des gardes ne font plus couler de sang, à peine de l'encre et parfois arrachent encore quelques cris ... ... d'admiration de la part des enfants! Au cours des temps elle s'est transformée en bibliothèque, boudoir, bureau...


NIVEAU DES CEREMONIES (deuxième niveau de la tour du Griffon)
 
 Le niveau des cérémonies situé au premier étage de la tour du Griffon, est demeuré au cours des siècles, le niveau des cérémonies. Mais si son usage au XIIIe siècle était exclusivement réservé aux offices religieux et au chapitre, par la suite et notamment dès le XVe siècle de nouvelles activités sont venues se greffer dans ce lieu.


LA CHAPELLE

La chapelle reste un lieu magique. On y célèbre toujours des offices religieux. Elle révèle également une fabuleuse accoustique qui nous a permis d'acceuillir de nombreux musiciens notamment pour des concerts de musique de chambre. Les grands repas, les soirées, les cérémonies se déroulent également dans cette grande salle.

 Les cierges et les chandelles, coulent encore sur les candélabres et font comme au Moyen-Âge, toujours danser au soir d’été, les ombres des têtes templières qui ornent la façade de la cour pédestre.

Les plafonds à la française, les menuiseries, les escaliers, les ferronneries, etc., datent de la fin du XIVe siècle.

La grande cheminée de la chapelle

 L’immense cheminée de la chapelle, a été rajoutée au XIVe siècle. Elle est venue remplacer une cheminée de taille plus réduite qui devait être à l’image de toutes les autres cheminées médiévales de la tour du Griffon.

 Ses dimensions sont impressionnantes: 1 mètre de profondeur, plus de 3 mètres de longueur, 1,70 mètres sous le manteau et presque 5 mètres de hauteur, avec sa hotte qui fleurte avec le plafond à la française. Un boeuf entier pourrait cuire dans cette immense cheminée. Au Moyen-âge, elle porte du reste le nom de rosissoire.

 Nous pouvons contempler de nos jours, cette superbe cheminée, grâce au travail réalisé par un grand sculpteur sur pierre, Maître-compagnon et de son équipe. Ce grand Maître a travaillé sur les plus grandes cathédrales de France et de nombreux sites classés comme l’Hôtel particulier de Jacques Cœur à Bourges.

 Je rends ici hommage à mon ami Bernard Roussel de Vandoeuvre, rappelé prés de Dieu.

Le puits


La chapelle a laissé place à une salle des cérémonies, devenant une immense salle à manger (plus de 100 convives). Ses dimensions sont imposantes, sept mètres de large sur quatorze mètres de longueur avec un plafond à la française qui culmine à cinq mètres de hauteur. Il était normal qu'elle possède son "eau montante", ce qui est le cas, puisqu'elle possède une armoire spécifique avec son propre treuil qui permet de récupérer l'eau du puit situé dans la cour.

LA SALLE CAPITULAIRE

La salle capitulaire est la salle du chapitre au XIIIe et au XIVe siècle. C'est une salle de réunion, de réflexion. C'est le lieu où sont prises les décisions de la vie quotidienne de la communauté templière et aussi les décisions importantes. Après le départ des templiers, la chapelle s'étant transformée en salle à manger, salle des festivités, l 'hôtel médiéval devait trouver sa cuisine, c'est tout naturellement la salle capitulaire qui fût choisie.

La cheminée de la salle capitulaire

 La cheminée visible dans la cuisine médiévale a été construite au XIIIe siècle, dans l’ancienne salle capitulaire.

Il existe quatre cheminées du même type dans l'ensemble de la Tour du Griffon. Elles sont typiques de l'époque médiévale, entièrement scuptées dans le gré du pays. Leurs particularités est, qu'elles fonctionnent toutes encore, sept siècles plus tard...

La terrasse des cérémonies

Gisou prend le frais tout en pensant à son Griffon préféré situé dans la salle supérieure.

 La terrasse des cérémonies est un lieu magique pour le recueillement mais aussi en été pour y prendre ses repas ou se reposer tout simplement en dégustant une tasse de thé ou un bon chocolat.

 A l'époque templière, le chocolat, n'y était pas servi, mais elle devait déjà être propice au recueillement.

 Avec le temps, elle est devenue le prolongement de la cuisine médiévale qui s'est substituée à l'ancienne salle capitulaire.

LE DORTOIR DES CHEVALIERS


La galerie médiévale

L'écran chauffant du dortoir des chevaliers


Il est peu commun de trouver deux cheminées dans une même salle et pourtant c'est ici le cas, dans le dortoir des chevaliers. Ces deux cheminées, de tailles moyennes sont séparées entr'elles d'environ 3 mètres. Cette séparation cache le conduit de la grande cheminée de la chapelle située dans la salle située au niveau inférieur. Le parement de ce conduit est bâti avec des pierres en grés de 7 centimètres d'épaisseur. Derrière ce mur, un autre mur, en brique réfractaire cette fois-ci, joue le rôle de récupérateur de chaleur provenant de la grande cheminée de la chapelle. Le résultat fait que lorsque les 3 cheminées sont allumées ensemble, nous avons dans le dortoir, un mur chauffant de 8 mètres de longueur.

Le mur des commodités

 Juste en face, est édifié le mur des commodités : Vingt et un mètres de hauteur sur sept mètres de large, c'est un ouvrage maçonné de soixante dix centimètres d’épaisseur qui partage la tour du Griffon en deux bâtiments distincts vue de l’intérieur. Vue de l’extérieur, ces deux bâtiments, ne font qu’un. Ce dernier est percé à tous les étages de latrines, d’éviers, d’armoire et de passages qui desservent de manière alterne interne les deux bâtiments ainsi structurés. De plus, ce mur est équipé d’un conduit collecteur en pierre, auquel sont raccordés latrines et éviers. Ce conduit collecteur prend naissance sous la charpente, niveau de la grande tour.

À l’origine, un bac en pierre recueillait les eaux de pluies qui se déversaient dans le conduit collecteur et le nettoyaient. C’était la chasse d’eau de l’époque. Le tout se déverse dans une grande pièce en pierre construite en dessous du niveau de la cour pédestre.
 

Ces agencements architecturaux qui fonctionnent encore parfaitement de nos jours, sont typiques de l’architecture du Moyen-Orient. Ils furent importés en Europe à l’époque des croisades. C’est ainsi que nous découvrons avec la tour du Griffon, une architecture hybride issue à la fois de la culture islamique et de la culture occidentale. C’est du reste ce qui lui en confère toute son originalité et sa richesse. C’est le fruit de la rencontre de deux civilisations…


L'APPARTEMENT DU COMMANDEUR

Il fait suite à la salle du Griffon, originellement, dortoir des chevaliers. Cet appartement a été transformé en suite d’hôtes. De nos jours, il remplit toujours cet office. Actuellement celui-ci est agencé avec du mobilier du XVIIIe et du XIXe siècle. En réalité « tout ce beau mobilier contemporain » masque le mobilier médiéval, pourtant encore présent mais caché à notre regard ; Immédiatement à droite en entrant, se trouve une porte cloutée à pentures, sans cadre. Cette porte plaque directement sur la pierre. Elle est typique du mobilier du XIIIe siècle. Cette porte donne accès aux latrines.

  En fait le Commandeur, jouit de tout le confort qui lui est nécessaire : Deux autres portes de même facture que la précédente, sont encastrées à même le mur, ce sont ses armoires. Tout au fond de cet appartement s’élève une galerie en mezzanine : au dessus, chapelle oratoire, en dessous, une alcôve recevant le lit. Sous la mezzanine, une autre porte s’ouvrait sur un évier en pierre. C’était le coin lavabo… Une cheminée offre également tout le confort de chauffage nécessaire à un tel appartement. Cette cheminée offre la particularité d’être également équipée de volets en bois.

LES TOURS DE GARDE

(quatrième niveau de la tour du Griffon)

Au troisième étage enfin, les tours de guet de l’Hôtel Médiéval sont utilisées en soleilho à la fin du XIVe siècle. Les soleilhos sont des constructions typiques de notre région. Ils sont inspirés des tours similaires à la Tour du Griffon. Leur nom est originaire d’Islam et signifie lieu exposé au soleil. Dès le XVe siècle, on va les voir apparaître au sommet des bâtisses, en guise de grenier. Mais leur destination va être modifiée : Ils ne serviront plus en tant que lieu de guet, mais de séchoir (grain, maïs, châtaigne, tabac, linge). Ce niveau comporte également des commodités puisqu’il est équipé de latrines. Bonne intention pour le guetteur, de la part de l’architecte de l’époque!
 

La charpente

La charpente a été restructurée au XIVe / XVe siècle après avoir brûlé probablement lors de la guerre de cent ans, ou des guerres de religion.

Figeac,en effet, fut incendié à plusieurs reprises comme en témoigne des scènes peintes sur certains vitraux de l’Abbatiale Saint Sauveur. Les grandes poutres transversales qui composent la charpente sont des bois d’origine du XIIIe siècle.

Des compagnons charpentiers nous ont expliqué que ces pannes traversières sont en fait les sablières originelles qui ont été réemployées tout de suite après les incendies, par soucis d’économie.

Les sablières

Les sablières sont des pièces de bois en chêne qui filent au dessus des créneaux, une en avant, l’autre en arrière, sablière avant et sablière arrière, sortes de linteaux en bois, soutenant les pannes traversières horizontales de la charpente. Ce qui leur permettait d’être parfois posées au dessus des créneaux…

Entre ces deux sablières était disposée une planche en châtaignier, bourrée de terre et de paille malaxée en guise d’isolant. Cette technique était reproduite à un autre niveau, au dessus des pannes traversières. Il existait en réalité deux jeux de sablières basses et deux jeux de sablières hautes. Ces sablières permettaient d’isoler au mieux les tours contre le froid et l’humidité, grâce à cette paille et cette terre judicieusement disposées qui constituaient ainsi un véritable calfeutrage.

 De plus, les sablières hautes permettaient la fixation de volets en bois qui venaient parfaitement compléter ce dispositif d’étanchéité. Ces volets s’ouvraient en les poussant vers le haut.

La cheminée byzantine

Les deux tours composant la Tour du Griffon, l'Hôtel Médiéval, offrent au pèlerin, une vision à 360° sur la cité de Figeac.

 Un simple regard et déjà notre œil fait la part des choses…

Disparaissent immédiatement de notre vue, les constructions contemporaines pour ne subsister que le Figeac Médiéval…
 




 
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